Arrivée à Tachkent : l'Ouzbekistan a pour nous le
visage accueillant de Ravshan.
Tachkent : peu de
vieux monuments
à visiter, en dehors d'une
medersa près de
Tchorsou Bazar
.
Naturellement, en cherchant un musée nous nous sommes
perdus.
Sabrina et Fatima
nous ont guidés en nous invitant
à les retrouver la veille de notre départ.
De Tachkent, un bus tout droit sorti de l'ère
soviétique nous a amenés à Samarkand.
Au milieu d'une ville plutôt moderne, medersa, mosquées
et mausolées dressent leurs minarets et leurs coupoles
turquoises. Face aux splendeurs du
Registan
, de la
nécropole de Chah i-Zinda
, de l'
ensemble Bibi Khanoun
et le
Gour Emir
, on comprend alors pourquoi Omar Khayam
décrivait Samarkand comme : "la plus belle face que
la Terre ait tournée vers le soleil". Mais Samarkand
recèle d'autres joyaux, comme le mausolée dédié
à l'imam
Al Boukhari
. Et comment ne pas se laisser envoûter
par l'atmosphère de ses
rues
et ses
bazars
?
Sur la route de Boukhara, nous avons fait une halte à
Sarmish près de Nourata. Mais vous ne verrez pas
ces fameux pétroglyphes; nous ne les avons pas trouvés.
Même si, mis à part l'
ark
, Boukhara n'a pas de monuments aussi impressionnants
que le Registan à Samarkand, la ville a gardé
son lacis de ruelles anciennes. Et donc nous avons pris plaisir
à découvrir
bazar
,
karanvaserai
,
mausolées
,
medersas
et
mosquées
au détour d'une place ou d'une
rue
.
Mais surtout Boukhara, c'est la tchairana de
Labi i Haouz
, au bord du dit bassin entre la mosquée
et la khanaga Divanbegi. Ce fut un véritable
plaisir, en milieu d'après midi, quand Boukhara est
écrasée de chaleur, de s'installer sur un tapchan
à l'ombre des mûriers.
Un touriste a même osé dire qu'il avait trouvé
la définition du bonheur "un tapchan au bord
du bassin de Labi i Haouz quand la douce tiédeur du soir
remplace la chaleur écrasante de la journée ; le
thé vert prend alors une saveur inoubliable".
Direction Khiva : on traverse le désert en
bordure du Kyzyl Koum dont les dunes de sables s'obstinent à
vouloir recouvrir la routes. Après un petit bout de territoire
turkmène on arrive Khiva, transformée en ville musée
par les Soviétiques qui n'avaient pas hésité
à expulser les 40 000 familles qui y vivaient. Depuis l'indépendance,
quelques milliers d'entre elles se sont réinstallées
dans les maisons en terres qu'elles ont restaurées, et y
font revivre d'anciens
ateliers
.
La visite de Khiva commence inévitablement par le
palais
. Mais la visite de Khiva se fait surtout au hasard
des
rues
de cette
ville musée
. Khiva s'enorgeuillit de compter parmi ses célébrités
Al khorezmi
.
De retour vers Tachkent, nous avons retraversé
ce désert, puis prenant la direction de
Fergana
nous nous sommes retrouvés face
aux
premiers contreforts du massif Himalaya
. Puis ce fut la paisible vallée
de Fergana avec
Margilan
et ses soieries, Rishtan et ses céramiques,
Kokand. Notre visite de cette vallée s'est passée
durant la récolte du
coton
. Elle nous a permis de rencontrer
quelques amis ouzbeks