Notre voyage en Ouzbekistan
(du 16 aout au 9 septembre 2002)
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Notre voyage en Ouzbzkistan

Arrivée à Tachkent : l'Ouzbekistan a pour nous le visage accueillant de Ravshan.

Tachkent : peu de vieux monuments à visiter, en dehors d'une medersa près de Tchorsou Bazar .
Naturellement, en cherchant un musée nous nous sommes perdus. Sabrina et Fatima nous ont guidés en nous invitant à les retrouver la veille de notre départ.

De Tachkent, un bus tout droit sorti de l'ère soviétique nous a amenés à Samarkand. Au milieu d'une ville plutôt moderne, medersa, mosquées et mausolées dressent leurs minarets et leurs coupoles turquoises.  Face aux splendeurs du Registan , de la nécropole de Chah i-Zinda , de l' ensemble Bibi Khanoun et le Gour Emir ,  on comprend alors pourquoi Omar Khayam décrivait Samarkand comme : "la plus belle face que la Terre ait tournée vers le soleil". Mais Samarkand recèle d'autres joyaux, comme le mausolée dédié à l'imam Al Boukhari . Et comment ne pas se laisser envoûter par l'atmosphère de ses rues et ses bazars ?


Sur la route de Boukhara, nous avons fait une halte à Sarmish près de Nourata.  Mais vous ne verrez pas ces fameux pétroglyphes; nous ne les avons pas trouvés.

Même si, mis à part l' ark , Boukhara n'a pas de monuments aussi impressionnants que le Registan à Samarkand, la ville a gardé son lacis de ruelles anciennes. Et donc nous avons pris plaisir à découvrir bazar , karanvaserai , mausolées , medersas et mosquées au détour d'une place ou d'une rue .
Mais surtout Boukhara, c'est la tchairana de Labi i Haouz , au bord du dit bassin entre la mosquée et la khanaga Divanbegi.  Ce fut un véritable plaisir, en milieu d'après midi, quand Boukhara est écrasée de chaleur, de s'installer sur un tapchan à l'ombre des mûriers.
Un touriste a même osé dire qu'il avait trouvé la définition du bonheur  "un tapchan au bord du bassin de Labi i Haouz quand la douce tiédeur du soir remplace la chaleur écrasante de la journée ; le thé vert prend alors une saveur inoubliable".

Direction Khiva : on traverse le désert en bordure du Kyzyl Koum dont les dunes de sables s'obstinent à vouloir recouvrir la routes. Après un petit bout de territoire turkmène on arrive Khiva, transformée en ville musée par les Soviétiques qui n'avaient pas hésité à expulser les 40 000 familles qui y vivaient. Depuis l'indépendance, quelques milliers d'entre elles se sont réinstallées dans les maisons en terres qu'elles ont restaurées, et y font revivre d'anciens ateliers .
La visite de Khiva commence inévitablement par le palais . Mais la visite de Khiva se fait surtout au hasard des rues de cette ville musée . Khiva s'enorgeuillit de compter parmi ses célébrités Al khorezmi .

Khiva est également le point de départ vers les forteresses du désert et vers la mer d'Aral .


De retour vers Tachkent, nous avons retraversé ce désert, puis prenant la direction de Fergana nous nous sommes retrouvés face aux premiers contreforts du massif Himalaya .  Puis ce fut la paisible vallée de Fergana avec Margilan et ses soieries, Rishtan et ses céramiques, Kokand. Notre visite de cette vallée s'est passée durant la récolte du coton . Elle nous a permis de rencontrer quelques amis ouzbeks

De retour à Tachkent, la famille de Fatima et Sabrina , nous accueillent pour un dernier Plov avant de regagner la France.



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